ARMAND ROBIN, ÉDITEUR DE CARTES POSTALES
Dans les toutes premières années du XXème
siècle, époque dite de l’âge d’or des cartes postales, beaucoup de photographes
locaux vont éditer des cartes, souvent avec talent. La plupart d’entre-eux
rayonneront ainsi sur leur ville, leur canton et éventuellement les cantons voisins
(souvent limités par le manque de moyens de communication). Quelques-uns
seulement, ayant surmonté ce problème, auront pour ambition de couvrir la
totalité du département de la Vendée.
Nous poursuivons ainsi aujourd’hui notre
présentation des différents éditeurs de cartes postales en Vendée qui ont eu
une activité couvrant l’ensemble du département. Après Lucien Amiaud des
Sables-d’Olonne (Cf. article sur le présent Blog N°5-25), Paul Dugleux de La
Roche-sur-Yon (Cf. article N°5-28) et Eugène Poupin de Mortagne-sur-Sèvre (Cf.
article N° 5-35), nous allons parler aujourd’hui d’Armand Robin de Fontenay-le-Comte.
Ce dernier est parmi les plus célèbres, parce qu’il a édité des séries très connues,
comme « Les Châteaux de la Vendée ».
Le
château de Linière à Chauché (détruit en 1912).
Carte
postale réalisée entre 1900 et 1903, sous le N°1583.
Armand, Louis, Auguste ROBIN est né le 12
avril 1856 à Fontenay-le-Comte en Vendée, rue Tounepanille (voie aujourd’hui
inconnue). Il est issu d’un milieu modeste, puisque son père Emmanuel Auguste ROBIN
est journalier et sa mère Marie CHABOT est déclarée sans profession. Armand a
un frère Auguste, qui exerce la profession d’ouvrier plâtrier également à
Fontenay.
Il va ensuite poursuivre une scolarité à
l’école primaire toujours dans la même ville. Adolescent, il devient voyageur
de commerce, métier qui l’habituera à parcourir fréquemment les routes du
département.
A l’âge de 32 ans, il se marie, le 21 août
1888 à Fontenay-le-Comte avec Marie Louise Angélique GOURAUD. Les parents de
cette dernière, Louis Pierre Gouraud et son épouse Jeanne Louise Girard sont
libraires dans la même ville. Ils considèrent certainement cette union comme
une mésalliance, puisqu’ils imposent à leur gendre un contrat de mariage, passé
dans l’étude de Maître Bonnaud notaire, toujours à Fontenay.
Extrait
du registre d’État civil de 1888.
(Archives
Départementales de la Vendée).
Les nouveaux époux vont venir habiter chez
les parents de la mariée à l’adresse de la librairie du Pont-Neuf, c’est à dire
au numéro 14 de la rue Turgot (actuelle rue Georges Clemenceau). Armand Robin
devient l’employé de son beau-père au magasin ou à l’imprimerie. Toutefois, il
semble qu’il ne jouisse pas vraiment de la considération du reste de la
famille. En effet, lors du recensement de la population en 1891 : alors
que le propriétaire Louis Pierre Gouraud se revendique « libraire » et
que son fils Ildefonse Gouraud est « imprimeur », Armand Robin est
seulement déclaré « sans profession ».
Toutefois les choses vont peu à peu changer,
peut-être parce qu’Armand Robin s’est trouvé une profession complémentaire et
rémunératrice, la production de cartes postales. Cette nouvelle activité
personnelle le rend partiellement indépendant, puisqu’elle est réalisée à son
nom et pas en celui de la librairie qui l’emploie. En tous cas, quand Louis
Pierre Gouraud prendra sa retraite (il était né en 1835), c’est son gendre
Armand Robin qui prendra sa succession à la librairie et pas son fils
Ildefonse.
Lors du recensement de 1906, il se déclare
libraire mais ne loge plus au magasin, il habite à proximité au N°3 de la rue
Turgot. A cette date, il emploie deux domestiques, preuve déjà d’une certaine
aisance.
Le
retour de manœuvre du 137ème R. I.
La carte postale ci-dessus, portant le numéro
1460, représente en principe le retour de manœuvre des soldats du 137ème
Régiment d’Infanterie de la caserne du Chaffault. Mais en fait, elle nous
permet de découvrir à gauche la librairie du Pont-Neuf, avec en devanture de
nombreux présentoirs de cartes postales.
C’est en effet vers 1900, alors qu’il a 44
ans, qu’Armand Robin commence à produire des cartes postales. Nous émettons la
simple hypothèse, non vérifiable, qu’il aurait pu être initié à cette pratique
par un membre de sa belle-famille, Victor Gouraud commerçant et photographe à
Luçon (déjà éditeur de cartes postales).
En tous cas, la date de ses premières
réalisations, le place parmi les photographes précurseurs (1900-1903) mais pas
parmi les pionniers du XIXème siècle.
Ses premières productions sont évidemment
consacrées aux monuments de la ville de Fontenay-le-Comte et ne comportent pas
de numéros. Ainsi, la carte postale ci-dessous, non numérotée et représentant
la Fontaine des Quatre Tias, compte au nombre de ses premiers clichés.
La
grande fontaine de Fontenay-le-Comte.
Quand il va commencer à numéroter ses
productions, assez curieusement, il va débuter vers le numéro 1341. Il ira
ensuite à la fin de sa vie jusqu’au numéro 2399. Mais, en réalité, il a pris
bien plus de 1000 clichés, car il utilise le même numéro plusieurs fois. Par
exemple, quand il repasse prendre une photo plus récente d’un château qu’il a
photographié vers 1902, il réutilise le même numéro. Il différencie parfois les
différents clichés portant le même numéro par l’adjonction de lettres (A ou X).
Cela le rend ainsi un peu difficile à suivre dans son parcours.
En principe, il a essayé de couvrir tout le
département de la Vendée, tout au moins pour les châteaux. Toutefois il a fait
des incursions dans le département voisin des Deux-Sèvres en particulier dans
les communes de Moncoutant, Montravers, Les Aubiers, Chantemerle et
Coulonges-sur-Autize.
Pour ce travail, il a dû commencer avec ses
moyens personnels d’ancien voyageur de commerce, la bicyclette, les transports
publics ou une voiture à cheval de location. Mais par la suite, juste après la
Première Guerre Mondiale, il a pu faire l’acquisition d’une voiture automobile
sans chevaux, décapotable. On peut d’ailleurs l’apercevoir souvent dans le
champ visuel de ses clichés, stationnée au bord du trottoir de droite (immatriculation :
182 K 9). C’est le cas en particulier à Pissotte sur la carte postale
représentant la rue principale, reproduite ci-dessous (N°2333). On retrouve
également ce même véhicule sur deux cartes postales représentant les rues d’Antigny
(N°2338 et 2340). D’ailleurs, ces deux clichés, dont les numéros sont très
voisins, ont vraisemblablement été pris le même jour.
Pissotte :
la rue principale.
Nous avons déjà signalé sa célèbre série « Les châteaux de la Vendée ». C’est le domaine où il fait totalement
référence, car ses cartes sont à tous points de vue les meilleures et donc
inévitables. Il a une façon quasiment personnelle de mettre en valeur le
château en le prenant d’assez près et de trois-quarts. Ses concurrents ne manqueront d’ailleurs
pas de s’inspirer de son procédé dans ce domaine.
Cette série fut en outre un assez important
succès commercial car beaucoup de propriétaires de châteaux achetèrent toute la
collection ; les résidences présentées étant souvent celles de leur
famille ou de leurs relations mondaines. Ces collections se retrouvent encore
aujourd’hui dans leurs héritages.
La carte postale ci-dessous (N° 1800)
représente le château de Badiole au Bourg-sous-la-Roche. Nous l’avons
sélectionnée, parmi 200 environ, parce que ce château a été détruit. Dans ce
domaine, les clichés d’Armand Robin constituent ainsi désormais des documents
historiques très utiles, voire uniques.
Le
château de Badiole au Bourg-sous-la-Roche.
Fort de ce véritable succès, Armand Robin a voulu créer de nouvelles séries du même genre. Il a ainsi commencé une nouvelle collection « Les Monuments Historiques classés de la Vendée ». Dans ce domaine, nous lui connaissons le dolmen de la Frébouchère au Bernard (N°1648-6) qui est reproduit ci-dessous ; mais aussi les églises de Pouillé (N°1918-1), de Foussais (N°1752-2) et de Vouvant (N° 1470-3), le vieux château de Pouzauges (N°1690-4), l’église de Nieul-sur-Autise (N°1770-7), les menhirs d’Avrillé : La Boilière (N°1680-8), La Garnerie (N°1681-9) et Le Puy-Durand (N°1686-10), les églises Notre-Dame des Sables d’Olonne (N°1894-11) et de Fontenay-le-Comte (N°1655-13) etc…Il ne semble pas avoir beaucoup poursuivi cette série, d’autant plus qu’il était limité par le nombre d’édifices du thème. En outre, cette collection-là ne lui a pas apporté de réussite commerciale.
Le
dolmen de la Frébouchère au Bernard.
Fontenay-le-Comte était sans doute, à
l’époque, une des villes de Vendée qui avait le plus de photographes. Nous
avons seulement retenu les noms de ceux qui éditaient des cartes
postales : Henri Lussaud imprimeur, H. Fauger, P. Guiller, J. Garnier, H.
Dutate, Jaunet, A. Monneyre, Couhé, Gaborit. A ces derniers, il fallait aussi ajouter
Jules Robuchon qui venait de quitter Fontenay pour Poitiers ainsi que Mme
Milheau qui, au contraire avait déménagé de la Roche à Fontenay. En outre,
d’autres éditeurs départementaux célèbres se déplaçaient également pour prendre
des clichés de Fontenay, tels que Lucien Amiaud (Les Sables), Paul Dugleux (La
Roche), Eugène Poupin (Mortagne), Raymond Bergevin (La Rochelle).
Armand Robin avait ainsi affaire à une très
sérieuse concurrence. Malgré cela, il est resté dominant dans sa cité, en
qualité comme en quantité. Dans cette ville de Fontenay-le-Comte, il s’est
employé à en illustrer tous les différents aspects de la vie quotidienne.
Inauguration
du monument au général Belliard.
La carte postale reproduite ci-dessus
représente la cérémonie d’inauguration du monument élevé à la mémoire du
général comte Augustin Belliard devant sa maison natale. Le cliché a été pris
au moment précis où Xavier Gandrieau, Conseiller Général, Maire de Fontenay,
prononce son discours le 2 juin 1907 devant les autorités civiles et
militaires. Armand Robin n’est pas le seul à avoir immortalisé la scène, mais
son cliché pris au moment précis avec le meilleur cadrage fait figure de photo
officielle.
Certains de ses collègues se sont plutôt
spécialisés dans les carnavals et fêtes populaires. Dans ce domaine on ne lui
connaît guère que le concours musical des 14 et 15 août 1904 à Fontenay-le-Comte
(N°1846 & 1849).
Pour sa part, il a été beaucoup plus présent
pour les activités et les manifestations à caractère militaire :
cérémonies, revues, manœuvres, exercices, casernes, vie du soldat. Il était en
effet présent le 15 janvier 1905 lors d’une cérémonie de commémoration et
d’hommage aux vétérans de la guerre de 1870-71. La carte postale ci-dessous
nous montre cet anniversaire à l’ancien emplacement du monument aux morts, dans
le haut de la rue de la République.
Cérémonie
au monument aux morts de 1870.
En revanche, la vie religieuse apparaît assez
peu dans son œuvre. On ne retrouve pas de sortie de messe, de procession ou de
cérémonie religieuse, tout au moins pas à Fontenay-le-Comte. Il a tout juste
photographié la foule lors d’un pèlerinage à la grotte du père de Montfort en
forêt de Mervent (N°1376) et le couronnement de la statue de la vierge au
Breuil-Barret (N°1916 & 1922).
Il a aussi réalisé (et c’est plus rare), une
carte légendée « Effets de la loi de séparation au Presbytère de La Châtaigneraie,
sur la requête de M. Pascal Fayard, Maire, Officier d’Académie, Marchand de fer,
du Conseil municipal (10 mai 1907, 4 heures du matin) ». Elle est
numérotée 1974 et publiée ci-dessous.
Cette carte évoque un évènement qui avait
soulevé les passions à l’époque. Par la loi de séparation de l’Église et de l’État
et ses conséquences, le presbytère de La Châtaigneraie était devenu propriété
de la commune. Contrairement à la presque totalité des communes vendéennes, le
conseil municipal a décidé d’imposer au curé une location réelle et non pas
symbolique. Le curé ayant refusé de payer, le Maire (sans doute favorable au
gouvernement radical) a décidé de l’expulser. Et c’est le résultat de cet acte
juridique que nous montre la photo, avec les affaires du curé déposées sur la
voie publique : une charrette à cheval, un sommier, une paillasse, une
table de nuit, des tables et des chaises.
L’expulsion
au presbytère de La Châtaigneraie.
Toutefois, il n’en a pas pour autant négligé
les autres aspects de la vie courante, par exemple les activités sportives. On
lui doit en particulier un certain nombre de cartes postales faites vers 1910
et consacrées au terrain de sports ainsi qu’aux bâtiments des œuvres
paroissiales de Fontenay-le-Comte (Numéros 2258 à 2263) et à la Société la
Vigilante (N° 2264) avec les différentes figures ou exercices sportifs
présentés lors des concours : mouvements d’ensemble (N°2248, 2249 &
2254), pyramides (N°2250 & 2253), barres (N°2251 & 2255), boxe (N°2257)
etc…
Ces préparations sportives avaient pour objectif
de pouvoir participer, si possible victorieusement, aux concours locaux ou
régionaux organisés à cette époque.
Armand Robin a d’ailleurs été chargé de faire
la couverture photographique du concours lors de fête de gymnastique et
musicale organisée le 7 juillet 1907 à Chaillé-les-Marais. Il en a réalisé 8
clichés, portant les numéros 2002 à 2009 et surnumérotés de 1 à 8, mais pas
dans l’ordre chronologique de la manifestation. La première (N°2002-1), « les
mouvements d’ensemble Aunisienne et Saint Louis » est reproduite
ci-dessous.
Il a aussi suivi les courses à ânes de
Triaize (N° 1947 & 1950) ou les courses hippiques de Fontenay en 1904
(N°1835).
Fête
gymnastique et musicale de Chaillé-les-Marais.
Les activités professionnelles et surtout
agricoles ne sont pas les plus présentes dans l’œuvre d’Armand Robin. Elles
n’ont pas, semble-t-il, fait l’objet de recherches particulières, mais sont
plutôt le fait de rencontres ou d’occasions. En cela, il se différencie assez
nettement de son collègue Eugène Poupin de Mortagne-sur-Sèvre dont nous avons
parlé précédemment.
On lui doit tout de même les labours en
Vendée (N°1447) et surtout une très belle carte « le battage du blé en Vendée »
photographié dans la commune de La Caillère et reproduite ci-dessous (N°1653).
Le
battage du blé en Vendée.
Il n’a pas manqué de représenter l’industrie
en Vendée, mais ses cartes montrent le plus souvent des bâtiments avec
seulement une animation lointaine. Il a ainsi photographié la mine d’antimoine
de Rochetrejoux (N°1946), les carrières de pierres de la Châtaigneraie (N°1539),
les carrières à chaux de Benet (N°1860). La célèbre carte des mines de charbon
de Faymoreau (N°1941), qui nous montre le chevalement, est reproduite
ci-dessous.
Dans un autre secteur, on trouve également la
beurrerie du Gué-de-Velluire (N°1852) la tannerie du Breuil-Barret (N°1877), la
minoterie de La Porte-de-l’Ile (N°2359), le moulin à vent de l’Ile-d’Elle
(N°1878 & 1926), ainsi que plusieurs moulins à eau et des activités
portuaires.
Le
puits du centre de Faymoreau-les-Mines.
Dans le domaine commercial, beaucoup de
foires et marchés locaux ont été photographiés par notre éditeur, mais surtout
dans tous les chefs-lieux de canton du secteur Sud-Est vendéen à l’exception de
Maillezais, couvert par R. Bergevin de La Rochelle. Citons par exemple : le
marché du mardi à Fontenay (N°1354 & 1360), le marché aux légumes à Luçon
(N°1625), le marché aux halles de Sainte-Hermine (N°1823), la foire de la Saint
Jean à Fontenay-le-Comte (N° 1540, 4 cartes différentes sous le même numéro),
la foire à La Châtaigneraie (N° 1717 & 1859), à Saint-Hilaire-des-Loges (N°1673
& 2384), à l’Hermenault (N°1967), sans oublier le marchand d’échaudés à
Féole de La Réorthe (N°1560).
Sa plus belle carte de marché est sans conteste
celui de Vouillé-les-Marais par son extraordinaire animation en gros plan.
Placée sous le N°2162, cette photo est reproduite ci-dessous.
Le
marché à Vouillé-les-Marais.
« Avant qu’elles ne meurent », il s’est aussi intéressé aux coiffes locales dans tout le secteur qu’il a couvert, en Vendée ou dans les Deux-Sèvres. Ainsi, dans le département on trouve, par exemple, aux extrêmes du territoire : les coiffes de Mortagne-sur-Sèvre (N°1632), de Rocheservière (N°1635), de Beauvoir-sur-Mer (N°1631), de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (N°1634 & 1836), de Luçon (N° 1426), de Maillezais (N°1651 &1652), de Saint-Mesmin (N°1637). Celle de Chantonnay (N° 1653) est reproduite ci-dessous. Mais bien entendu, il s’est spécialisé sur les communes autour de Fontenay-le-Comte (N°1650), de Vouvant (N°1636), de Mervent (N°1639), du Breuil-Barret (N°1635), de La Châtaigneraie (N°1540) etc.... Prises vers 1905, ces cartes postales de coiffes sont de précieux témoignages, mais elles n’égalent évidemment pas l’intérêt de celles de son collègue Jules Robuchon réalisées d’après des clichés de 1860 environ.
La
coiffe de Chantonnay dite La Grisette.
Armand Robin et son épouse Angélique Gouraud
n’ont pas eu la chance d’avoir d’enfant.
L’éditeur, qui est toujours qualifié de « libraire »
même sur son acte de décès, a survécu à la plupart de ses concurrents. Il est
décédé le 18 janvier 1931 à l’âge de 74 ans, toujours à son domicile du N°3 de
l’avenue Georges Clemenceau (après la première guerre mondiale l’ancienne rue
Turgot a été rebaptisée du nom du père La Victoire).
Son épouse est morte deux années plus tard,
le 27 mars 1933 à l’âge de 70 ans à son domicile 26 quai Victor Hugo. Elle est
qualifiée de « Propriétaire » et pas de « sans profession ».
Après le décès de son mari, elle avait souhaité s’éloigner du centre-ville et
habiter une autre maison qu’elle possédait. Depuis cette date, leur librairie a
été détruite et son emplacement est aujourd’hui occupé par la Banque C.I.C.
Chantonnay le 20 novembre 2025.

Éditions La Chouette de Vendée