UNE NOUVELLE SÉRIE DE LIVRES
En outre, pour satisfaire une demande souvent formulée par des lecteurs fidèles, ainsi que pour répondre aux encouragements de plusieurs historiens nationaux, les Éditions La Chouette de Vendée ont pris la décision depuis quelque temps de fonder une nouvelle collection d’ouvrages. Cette dernière comprendra des livres au format 15 x 21, de plus d’une centaine de pages chacun. Elle s’intitulera :
« Les officiers méconnus des Guerres de Vendée »
et sera reconnaissable à son Sacré-Cœur vendéen rouge authentique qui en timbrera la couverture.
Cette série ne concernera évidemment pas les célèbres généraux « médiatisés » qui ont souvent intéressé les biographes : Cathelineau, D’Elbée, Henri de La Rochejaquelein, Bonchamps, Lescure, Charrette. Tout au contraire, ce sont les Officiers, les Chefs Vendéens, souvent totalement méconnus ou seulement connus de leur nom, qui intéresseront la série. Depuis que cette décision de création a été connue officieusement une dizaine d’auteurs locaux se sont déclarés très intéressés et se sont déjà porté candidat pour rédiger au moins un titre.
Dans ce contexte, plusieurs ouvrages sont déjà prévus, en cours d’écriture, en cours de réalisation ou directement à l’impression :
- « Augustin Dehargues » par Pierre GRÉAU;
- « Dominique Ussault de Din-Chin » par Maurice BEDON;
- « Le Général Joly » par Grégoire MOREAU;
- « Le Prince de Talmond » par Pierre GRÉAU;
- « La Rouërie » par Gilles RAAB;
- « Charles de Royrand » par Pierre GRÉAU;
- « Gaspard de Béjarry » par Maurice BEDON;
etc…
Nous avons donc le plaisir de vous annoncer, par la même occasion, la sortie prochaine du premier de ceux-ci, qui inaugure ainsi cette nouvelle série.
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SORTIE LE 8 Août 2019
« Augustin Dehargues »
La rédaction de ce livre est terminée. Il est actuellement à
l’impression et sa sortie est attendue le 8 Août 2019.
Cet ouvrage au format 15 x 21 (comme tous ceux de la série), comprend 104 pages et est illustré par plus de 55 documents, photos et cartes postales. Il est déjà en prévente au prix de 20 Euros (voir la rubrique Boutique sur le présent Blog).
Il a été réalisé par Pierre Gréau et préfacé par Maurice Bedon. On ne présente plus Pierre Gréau, historien spécialiste de la Virée de Galerne qui a déjà réalisé un ouvrage publié par les éditions La Chouette de Vendée cette année « Les armes de Récompense » et qui est en outre l’auteur de la préface de « Madame de Bonchamps les Mémoires » publié en 2018.
AUGUSTIN DEHARGUES était un simple officier des Armées Vendéennes, très peu connu du grand public, qui a eu un parcours un peu atypique et qui n’a pas beaucoup intéressé les historiens jusqu’à présent. Ces quatre raisons étaient d’excellents motifs pour faire progresser la connaissance historique en dehors des sentiers battus.
Notre héros du jour n’était ni un paysan, ni un aristocrate, mais un bourgeois, c’est à dire la catégorie sociale la moins bien représentée dans les Armées Vendéennes. Quatrième enfant de René Dehargues fermier général et de Marie-Anne Richard, Augustin Dehargues (sieur d’Estiveau) nait en 1762 au château de la Jobtière dans la paroisse de La Ronde-en-Poitou (Deux-Sèvres). Sa vie sociale va se dérouler ensuite près de La Châtaigneraie à la frontière orientale du département de la Vendée : Menomblet, Saint Pierre-du-chemin etc…
Au début de la Révolution de 1789, à l’égal des autres membres de sa famille, il commence par servir le nouveau régime, comme maire de la commune de Menomblet. Quelle évolution psychologique personnelle va ensuite l’amener à rejeter ce même régime et même à le combattre par les armes ? Toujours est-il que dès le tout début de l’Insurrection de l’Ouest en mars 1793, il est au côté des troupes Vendéennes.
Il sera par la suite Adjudant Général (adjoint de Stofflet) dans l’Armée d’Anjou. On le retrouve aux batailles de Thouars, de La Châtaigneraie, de Fontenay-le-Comte, de Luçon et finalement à celle de Cholet. Il est ainsi amené à traverser la Loire à Saint-Florent-le-Vieil et à participer à la Virée de Galerne, dont le résultat est malheureusement connu. Et c’est sur le chemin du retour, après l’échec devant la forteresse de Granville, qu’il est tué le 22 novembre 1793 lors des combats sur la route de Pontorson à Dol-de-Bretagne.
Pages 33 et 34 de l’ouvrage.
C’est tout naturellement que l’auteur de cette biographie est un de ses concitoyens sur le plan géographique. Ce dernier, selon son habitude est sorti des sentiers battus et de la facilité historique en allant directement puiser ses sources dans les archives originales. Il a ainsi voulu faire sienne cette citation: « Il faut juger l’histoire à travers ce qu’ils ont fait et ce qu’ils ont écrit, et non pas à travers ce qu’on raconte qu’ils auraient fait et ce qu’ils auraient pu écrire ».
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SORTIE EN SEPTEMBRE 2019
« Louis-Dominique Ussault de Din-Chin»
La rédaction de ce livre est en cours de finition malgré la période estivale. Il devrait être remis à l’imprimerie début septembre et sa sortie est prévue pour la fin du même mois de septembre 2019.
Cet ouvrage au format 15 x 21 (comme tous ceux de la série), comprendra 112 pages environ et sera illustré par plus de 90 documents, photos et cartes postales. Il figurera bientôt en prévente à la rubrique Boutique du présent Blog.
Il est écrit par Maurice Bedon .Ce dernier est déjà l’auteur, entre autres, de quatre ouvrages réalisés par les Editions La Chouette de Vendée : « Les Moulins à eau autour de Chantonnay et la famille Auneau » publié en 2018, « Le Canton de Chantonnay, son histoire, ses monuments » Tome I et II édités en 2019 et « Le château de La Motte Chandeniers » sorti récemment.
Gravure de l’Album Vendéen : La Bataille de Pont-Charron.
Louis-Dominique Ussault, fils d’un aubergiste, est né à Pouzauges en 1767. Il a commencé sa formation au séminaire d’Angers mais volontaire dès le début de l’insurrection, il est nommé chef de paroisse. Il est de toutes les campagnes et monte en grade jusqu’à atteindre celui d’Adjudant Général. Après la bataille de Cholet il participe à la Virée de Galerne, mais part combattre dans le Bas-Maine évitant ainsi les massacres du Mans ou de Savenay. Il sauve aussi Eulalie de Ponsay et tombés amoureux l’un de l’autre, ils se marient en 1797. Leur bonheur est de courte durée car Eulalie meurt neuf mois plus tard et Louis-Dominique est mis en prison le mois suivant. Il s’installe ensuite au logis de Din-Chin avec sa seconde épouse et y décédera en 1847. Résumer ainsi rapidement sa vie est évidemment insuffisant pour vous faire découvrir ce qu’a été exactement la vie aventureuse et romanesque de Louis-Dominique Ussault.
Le Logis de Din-Chin à la fin du XIXème siècle.
Sa vie mérite bien d’être découverte car elle est parmi les plus intéressantes de celles des acteurs des Guerres de Vendée. Tout d’abord parce qu’elle est complète. En effet, contrairement aux généraux et a beaucoup de combattants, il a traversé toute la guerre et y a survécu. Il n’est mort qu’en 1847 sous le règne de Louis-Philippe à l’âge de 80 ans, ce qui lui a permis de témoigner, utilement.
Ensuite parce que son parcours est particulièrement original. Ils ne sont pas nombreux les volontaires de 1793 à être devenus officier supérieur et membre du conseil de guerre. Ils sont tout aussi rares à avoir épousé une jeune fille appartenant à la noblesse, à avoir été anobli par le roy Louis XVIII et à avoir achevé sa vie comme notable local.
Enfin écrire l’histoire personnelle de Louis-Dominique Ussault c’est sans doute une des meilleures façons d’écrire l’Histoire de l’Armée du Centre, tant leurs parcours ont été communs. Cette pauvre armée et son chef Charles de Royrand ont été en effet peu considérés par les historiens du XIXème siècle, influencés par la duchesse de La Rochejaquelein.